Le transfert de ces élèves aura des conséquences concrètes pour les écoles françaises et les familles. Cela devrait représenter un transfert de de charges de 27 millions d'euros selon le Pôle métropolitain.
Bien que la suspension de la mesure ait été refusée, Genève a accepté d’envisager certaines demandes via la création d’une commission. Cette instance pourrait examiner des situations particulières, y compris la possibilité que les enfants en primaire puissent terminer leur cycle élémentaire complet avant d’être transférés, ou encore l’apprentissage dans le bassin transfrontalier. La commission pourrait aussi discuter d’éventuelles compensations financières pour la France, alors que la Suisse a récemment investi cinq millions de francs dans les soins de santé transfrontaliers dans le cadre d’un accord global à 39,5 millions.
Malgré tout, plusieurs élus dénoncent dans un communiqué "un comportement obtus de la part du canton" et les familles concernées continuent de déposer des recours pour cette mesure prévue pour la rentrée 2026. La motion parlementaire française s’opposant au transfert n’a pas encore été examinée.
