La centrale nucléaire du Bugey continuer à diviser

La Préfète de l’Ain, la Direction de la centrale et les autorités locale présentent ce mardi le bilan de 4 ans de concertation.

Alors qu’elle est l’une des plus vieilles du parc français, des travaux de sécurisation sont menées pour prolonger sa durée de vie au-delà de 40 ans. Une situation contrastée entre le besoin d’électricité, l’emploi local mais aussi les procédures judiciaires engagées, notamment par Genève. Cette concertation a été lancée en 2017 avec les principaux acteurs du territoire, notamment économique, puisque l’impact lié à ce programme industriel est fort.

Ce Grand carénage du Centre nucléaire de production d’électricité du Bugey a été lancé en 2014 et a mobilisé au total près de 4000 personnes, salariés ou prestataires. Budget total : plus de 2 milliards d’euros investis dans l’Ain afin de prolonger de dix années supplémentaires les installations, et ce en respectant les normes de sécurité actuelles.

Une exploitation prolongée qui poussera les installations à fonctionner 50 ans après leur construction et qui inquiète certains acteurs. En premier lieu les associations comme Stop Bugey ou sortir du nucléaire. Genève est aussi opposé à la centrale avec plusieurs actions en justice qui n’ont pour l’instant pas abouti. Les autorités Suisses s’inquiètent des possibles conséquences d’un accident sur la centrale du Bugey à 70 km seulement de la frontière.

Un nouveau site de stockage de déchets nucléaires a également été inauguré il y a une dizaines de jours sur place.