À chaque mois de novembre, les pluies redoublent d'intensité en Savoie et Haute-Savoie.
Si, pour le moment, hormis dans les gorges de l'Arly, aucun dégât majeur n'a été noté, les autorités restent attentives aux dégâts qui peuvent être causés par les intempéries.
Ces dernières peuvent notamment faire monter le niveau des ruisseaux et des rivières, comme l'Isère.
Depuis l’an passé, l’État a transféré la compétence pour réaliser les travaux concernant les digues de la rivière au Syndicat mixte de l’Isère et de l’Arc en Combe de Savoie (SISARC).
Elles sont présentes depuis plus de 200 ans et ont besoin d’être restaurées pour éviter une catastrophe.
« Si l’on ne faisait aucun travaux, les digues pourraient s'effondrer ou avoir une brèche au moment d'une crue, explique François Rieu, président du SISARC. Si la brèche a lieu vers un champ de maïs, ce dernier sera inondé, mais si elle a lieu derrière une zone industrielle, des entreprises seront impactées et les dégâts seront infiniment plus conséquents. »
Jusqu’en 2029, l’État assurera le financement des travaux à 100 %, mais pour la suite, le SISARC devra financer 60 % du chantier, ce qui pourrait entraîner une hausse des impôts des contribuables, via une possible augmentation de la taxe GEMAPI.
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Combe de Savoie : comment gérer les travaux des digues de l'Isère ?

En novembre 2023, Notre-Dame-de-Briançon, dans la vallée de la Tarentaise était inondée après une crue très importante d'un affluant de l'Isère. Désormais, la question est de savoir si la rivière elle-même pourrait causer des dégats en aval.








