Comme la majorité des candidats, Franck Martin veut briguer la mairie d'Annecy car il n'apprécie pas vraiment la direction qu'a prise la ville et ce qu'elle est devenue aujourd'hui. Il dénonce une absence de communication entre la municipalité et les habitants, jugeant "qu'on est au courant de rien". Le fait que les Annéciens n'aient pas la parole lui est même "insupportable". Au-delà du dialogue absent, Franck Martin évoque également la sécurité dégradée, notamment lorsque la lune se lève : "La lumière est éteinte la la nuit. Si on déborder un peu d'Annecy-centre, tout est éteint."
Toujours la nuit, la gestion des feux tricolores lui semble également illogique : "Les feux rouges s'allument la nuit pour une seule voiture. Ce n'est pas nécessaire." Il propose donc la mise en place de feux à détection la nuit qui restent vert tant qu'aucun véhicule n'est à l'arrêt à un croisement.
Impôts, plan de circulation, piscine des Marquisats...
Franck Martin a aussi de grands projets pour Annecy et ses alentours, puisqu'il sera aussi le président du Grand Annecy s'il devait être élu. Ainsi, l'aéroport de Metz-Tessy fait partie de ses plans, notamment "la dénonciation de l'accord signé avec Vinci", qui avait repris les lieux en 2021. Le candidat à la mairie veut en profiter pour transformer les 100 hectares de terrain en permaculture. Autre grand projet, le déplacement de la piscine des Marquisats. Fini Annecy, place à Meythet plutôt où elle se situerait dans la zone du pont de Tasset, pour un coût de 25-30 millions d'euros. Une décision qu'il explique : "Ce sera facile d'accès, ça va désengorger la place des Marquisats, on pourra en faire un parc pour enfants par exemple."
Enfin, Franck Martin veut également revoir tout le plan de circulation, jugé mauvais aujourd'hui. Il veut notamment rouvrir toutes les routes, "qu'on puisse venir chercher sa baguette de pain". La vitesse en centre-ville serait aussi réduite sous le mandat du candidat sans étiquette à 15-20 km/h seulement "pour rouler à vue". Et si Franck Martin déplore la non-communication de la Ville d'Annecy à l'heure actuelle, il veut inverser la tendance, en prenant l'exemple des impôts : "On va les définir en assemblée citoyenne, via une application pour que les gens donnent leur avis."
