La proposition, portée par le Mouvement Citoyens Genevois (MCG), a été acceptée de justesse. L’objectif affiché est double : revaloriser les déchets plastiques et améliorer la durabilité des infrastructures, tout en réduisant le bruit de la circulation. Cette innovation, déjà testée dans d’autres pays, consisterait à mélanger du plastique broyé à l’asphalte lors de la réfection de certaines pistes cyclables. Le MCG estime que cette technique permettrait d’allonger la durée de vie des revêtements tout en participant à une forme de valorisation locale des déchets.
Mais la mesure divise. Les Vert’libéraux ont mis en garde contre les risques de pollution aux microplastiques, en raison de l’usure progressive du bitume. Les Verts, plus prudents, se sont abstenus, estimant que les effets environnementaux d’un tel dispositif restent à démontrer. L’exécutif genevois devra désormais déterminer les conditions et le lieu du test, qui pourrait être mené lors d’un prochain chantier de réfection cyclable.
