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Yoann Conte : "Tocquicimes remet au goût du jour tous ces fondamentaux de la bonne cuisine"

Yoann Conte : "Tocquicimes remet au goût du jour tous ces fondamentaux de la bonne cuisine"
Yoann Conte est chef 2 étoiles à Veyrier-du-lac

Du vendredi 17 octobre au dimanche 19 octobre 2025, Megève organise son traditionnel festival culinaire avec de nombreux chefs reconnus.

C’est devenu un rituel pour les amateurs de cuisine au Pays du Mont-Blanc. Tocquicimes est de retour dans tout le village de Megève, que ce soit dans le centre de la commune ou dans la grande salle du Palais.
Au programme : des ateliers et des concours culinaires.
On retrouve, par exemple, la possibilité de créer un dessert avec des fleurs sauvages, mais également des quiz sur la gastronomie de montagne.
Et, évidemment, il y aura de nouveau le concours de la meilleure fondue du village, dimanche.

Pour cet événement, de nombreux chefs sont présents, comme Marc Veyrat, Pierre Gay ou encore Emmanuel Renaut, qui possède un restaurant trois étoiles à Megève.
Au total, ils sont une petite centaine à être sur place pour partager leur passion. « Il y a un côté complètement décomplexé, estime Yoann Conte, chef deux étoiles sur les bords du lac d’Annecy. La cuisine signifie le fait de se retrouver autour d’une table et de passer de bons moments, et peut-être qu’aujourd’hui on l’oublie, parce qu’on mange de plus en plus vite. »
L’un des autres objectifs est de glorifier l’agriculture de montagne. « Lors de cet événement, on remet au goût du jour tous ces fondamentaux de la bonne cuisine et du bon manger par des chefs qui sont extraordinaires, indique-t-il. N’oublions pas d’où nous venons. »

Cette édition a une saveur très particulière, compte tenu du contexte sanitaire lié à la dermatose nodulaire contagieuse. « Aujourd’hui, j’aime cette phrase d’Emmanuel Renaut qui dit : heureusement que nous avons été cueilleurs, chasseurs, pêcheurs, sinon on serait tous morts, insiste Yoann Conte. Et c’est ça qui est bien avec Tocquicimes : c’est que, bien sûr, dans l’amusement, il y a toujours une histoire commune de nourrir l’homme. »