Depuis mardi soir, ils sont déployés sur une dizaine de kilomètres au plateau des Glières pour un exercice militaire grandeur nature.
Certains doivent défendre des positions face aux ennemis arrivant depuis des sentiers ou la forêt.
Ils doivent rester en position plusieurs heures, que ce soit le jour ou la nuit. « L'adrénaline nous permet de tenir, indique le 1ᵉʳ classe Thomas. On doit rester vigilants, car des ennemis peuvent arriver à tout moment. »
Un entraînement qui avait pour but de travailler sur un aspect spécifique de leur activité. « C'est l'occasion de nous entraîner au combat débarqué, à pied, avec tout notre équipement en zone montagneuse, explique Adrien Chantrel, chef de corps du 27ᵉ bataillon de chasseurs alpins. Tout le bataillon a été déployé pour travailler ici. »
Évidemment, le terrain n'a pas été choisi au hasard. Outre les contraintes logistiques qu'un tel exercice entraîne, il a une visée militaire assez précise. « Les conditions, dans ce terrain montagneux, sont rudes, même si nous ne sommes encore qu'au mois d'octobre, relève le lieutenant-colonel Vianney, réserviste au sein du 27ᵉ bataillon de chasseurs alpins depuis plus de 20 ans. Et au vu des conflits actuels, ces conditions rustiques nous arrangent bien. »
Au cours de cette opération, ils ont été accompagnés par un détachement de la 13ᵉ demi-brigade de la Légion étrangère et une section du 232ᵉ bataillon de chasseurs alpins allemands (Gebirgsjäger).
