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Municipales d'Annecy : Sécurité, éducation, mobilités... Denis Duperthuy dévoile les grandes lignes de son programme

Municipales d'Annecy : Sécurité, éducation, mobilités... Denis Duperthuy dévoile les grandes lignes de son programme
Municipales d'Annecy : Sécurité, éducation, mobilités... Denis Duperthuy dévoile les grandes lignes de son programme

Denis Duperthuy a annoncé sa candidature aux municipales d'Annecy pour 2026.

Actuellement vice-président au Grand Annecy en charge des Finances et tête de liste de "Nous Annecy", Denis Duperthuy vise désormais les municipales. Les grandes lignes de son programme sont déjà définies et la priorité numéro une se dirige vers l'éducation. Selon lui, l'école a été "un peu oubliée" sous le mandat de François Astorg et considère qu'il est temps de passer à la rénovation d'établissements et à mettre un "rythme en place pour les enfants et les enseignants". Sur l'ensemble de la commune nouvelle, on décompte environ une soixantaine d'écoles. Denis Duperthuy juge même que la situation s'est dégradée ces dernières années : "On a connu une réduction des moyens, sur les sorties scolaires et les fournitures scolaires."

Derrière l'école suit la sécurité, un sujet plus qu'important selon, même s'il s'agit d'un thème national qui touche toutes les municipalités aujourd'hui : "Il y a eu une dégradation à Annecy." Face à cela, il propose donc notamment, plus de présence policière, de caméras de vidéosurveillance et des éducateurs dans la rue.

L'écologie rentre également dans son programme, "mais pas punitive", comme il considère ce qui a été mis en place par le maire actuel. "J'étais hostile à la zone à faibles émissions (ZFE), c'est une mauvaise manière de faire de l'écologie, il ne faut pas embêter les automobilistes d'Annecy", ajoute-t-il. 

Une mairie à la méthode "un peu dogmatique"

Enfin, le dernier grand thème est celui des mobilités où il évoque la mise en place du bus à haut niveau de service (BHNS) et qu'il faut "arrêter de perdre du temps en redemandant des études". L'abonnement annuel à 100 euros, et 80 euros pour les étudiants, a été l'un de ses axes en tant que conseiller d'opposition à la mairie. Il compare d'ailleurs le mandat de François Astorg à celui de Jean-Luc Rigaut : "Sous Rigaut, 80% du budget allait sur les routes et 20% sur les mobilités douces. Avec l'équipe actuelle, on a inversé les rôles."

Autrement dit, Denis Duperthuy se déclare candidat car il y a des "points sur lesquels il y a encore beaucoup de travail". Pour lui, comme tous les candidats déclarés jusque-là, l'équipe municipale a employé une méthode "un peu dogmatique" en parlant du plan de circulation "qui montre les méfaits car il a été pensé arbitrairement contre la voiture". Enfin, il conclut en regrettant que les élus n'aient pas été plus présents avec les habitants : "On attendait quand même de cette mairie, qui avait fait l'un de ses piliers la démocratie participative, qu'on ait un peu plus d'écouter des citoyens", citant comme exemple des réunions publiques ou des questions posées par les Annéciens.

To be or not to be, y aller ou ne pas y aller

Pour autant, même si Denis Duperthuy est bien candidat, il appelle à une union rapidement pour éviter un "foutoir" et pour faire face à un problème situé très à droite : "La multiplication des listes pose question parce qu'on sait qu'en face, on a un acteur en embuscade, le Rassemblement National, qui a sa base qui malheureusement évolue." Se voulant humble, le vice-président de l'Agglomération en charge des Finances, considère que "personne ne peut gagner en y allant seul". Et s'il appelle à une union dès maintenant, c'est pour éviter "les assemblages baroques" qui peuvent se montrer entre le premier et le second tour des élections. A l'heure actuelle, des discussions ont lieu avec Jean-Luc Rigaut et Alexandre Mulatier-Gachet, ce dernier n'ayant pas encore officiellement posé sa candidature. 

Mais Denis Duperthuy ne s'annonce pas candidat à tout prix. L'union reste une priorité, mais pourrait bien en décider autrement si le destin l'y pousse : "S'il n'y a pas d'union, il y aura alors deux possibilités. Soit y aller seul ou si le foutoir est trop grand, ne pas y aller." Ce à quoi il ajoute pour terminer que la mairie n'est pas un objectif invariable : "J'ai une famille, un métier à côté, j'ai plein d'autres choses à faire."