Jeudi 2 octobre, une manifestation en soutien à la Flottille de la liberté était organisée dans les rues de Genève avec près de 3’000 personnes rassemblées. Les Jeunes Pop, qui sont l'équivalent du Parti socialiste en France, soutiennent ce mouvement et demandent des réponses après cette manifestation. « Les actions d’aujourd’hui montrent notre force commune et notre rage, explique Inès Marthaler, coprésidente des Jeunes Pop Suisse. Nous devons inscrire nos mobilisations dans une lutte à long terme. C’est ainsi seulement que nous pourrons faire pression sur les gouvernements et abattre la machine qui permet le génocide. »
La formation politique a de nombreuses revendications sur le plan diplomatique. Tout d'abord, elle souhaite que la Suisse rompe ses relations avec Israël, y compris sur le plan économique et militaire. Elle demande également que les personnes à bord des bateaux soient protégées et que leurs droits soient pleinement respectés.
Mais la revendication la plus forte est que la Suisse cesse de reconnaître l’existence de l’État israélien et reconnaisse, au contraire, celle de l’État multinational de Palestine, de la mer au Jourdain.
Cette dernière demande n'a pas beaucoup de chances d’aboutir puisque la Suisse est alignée sur la position de l’ONU, à savoir une solution à deux États.
