La décision a été prise par les autorités vaudoises après la mise en évidence de fortes concentrations de PFAS dans les truites de la rivière. Les analyses menées en juin sur 21 spécimens ont révélé des taux largement supérieurs aux seuils tolérés. Une pollution déjà suspectée début 2025, liée aux mousses anti-incendie utilisées sur le site de la PCi depuis les années 1980 et abandonnées en 2011.
Selon le canton, seuls les sédiments et les eaux superficielles en aval sont concernés. Les nappes destinées à l’eau potable ne sont pas touchées, ce qui écarte tout risque pour la consommation. Le risque est jugé très faible pour la Venoge, même si quelques poissons contaminés pourraient s’y déplacer.
Le chantier de rénovation du site de la PCi reste suspendu. La Direction générale des immeubles et du patrimoine (DGIP) et la Direction générale de l’environnement (DGE) poursuivent leurs investigations pour mesurer l’ampleur de la pollution et envisager des mesures d’assainissement. D’autres campagnes d’analyses sont prévues, dans le cadre de la stratégie cantonale de lutte contre les PFAS adoptée en 2024.









