En cause : son lourd passé judiciaire. Condamné à sept reprises en huit ans et demi, notamment pour des violences et des menaces envers des autorités, cet homme ne remplit plus les conditions pour détenir un chien considéré comme potentiellement dangereux.
La législation cantonale impose en effet des exigences strictes pour les propriétaires de certaines races canines, issues de croisements jugés à risque. Bien qu’aucun comportement agressif n’ait été constaté chez l’animal, la Cour de droit administratif et public a confirmé le retrait de la chienne, estimant que les antécédents du maître étaient incompatibles avec la loi sur la police des chiens.
L’homme avait fait appel de la décision en janvier dernier, invoquant son attachement à l’animal. En vain. Il devra désormais confier sa chienne à un tiers de confiance ou à la Société vaudoise de protection des animaux.
