Selon une note interne transmise à la direction de la police, les chefs de brigade alertent sur une dégradation inquiétante des conditions de travail. La surcharge chronique, les effectifs jugés insuffisants et les conséquences sur le suivi des enquêtes et l'accueil des victimes sont au cœur de leurs préoccupations.
Les chefs de brigade dénoncent des enquêtes sacrifiées, un accueil des victimes dégradé et des inspecteurs en souffrance physique et psychologique. En cause notamment : un manque d’effectifs que le syndicat qualifie de structurel. Selon les estimations de l’état-major, la police judiciaire devrait compter 325 postes à plein temps. Elle n’en disposerait actuellement que de 290.
Le syndicat cite l’exemple de victimes d’agressions sexuelles contactant la brigade des mœurs et ne recevant un retour qu’au bout d’une semaine pour convenir d’un rendez-vous.









