Alors qu’environ 250 élèves étaient rassemblés pour célébrer la fin de l’année scolaire, des feux d’artifice, pétards et mortiers ont été tirés dans l’enceinte et aux abords de l’établissement privé. Selon la gendarmerie, l’un de ces mortiers a été lancé en direction des forces de l’ordre, sans toutefois les atteindre. Face à ces actes, les gendarmes sont intervenus pour rétablir le calme. Un élève suspecté d’avoir lancé un mortier a été interpellé sur place. La rectrice de l’académie et la préfète de l’Ain ont rapidement condamné ces incidents, exprimant leur soutien aux enseignants et aux forces de l’ordre dans un communiqué.
Une intervention controversée
Si la gendarmerie assure que son intervention a été conforme aux règles, la manière dont un jeune a été arrêté suscite une vive polémique. Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux montre un gendarme plaquer au sol un mineur à l’aide d’un taser, puis pointer son arme sur son dos. Par ailleurs, la police a également eu recours à des gaz lacrymogènes pour disperser la foule.
Le jeune interpellé a été placé en garde à vue pendant 24 heures puis relâché samedi. L’incident a été classé sans suite après que le mineur ait présenté des excuses au gendarme impliqué. Ce type d’incidents pyrotechniques se multiplie dans la région, depuis Annemasse en mai dernier et plus récemment Genève.









