Jusqu'au mois de novembre 2024, le train de Montenvers dépendant de la régie d'exploitation. Depuis, le Département de Haute-Savoie a pu expérimenter et tirer un premier bilan. Par rapport à l'an dernier, les chiffres sont donc très positifs, comptant 404 000 passages entre novembre 2024 et avril 2025, soit une hausse de 20% par rapport à l'an dernier. De fait, le chiffre d'affaires a lui aussi augmenté de 50% avec un total de 5,3 millions d'euros.
Des résultats inattendus, mais surtout inexplicables pour Martial Saddier, président du conseil départemental de la Haute-Savoie : "Le chiffre d'affaires, on ne l'explique pas complètement. Au bout d'un an, on pourra mieux y répondre." L'augmentation de 50% n'est pourtant pas liée à une hausse des prix ni à une surfréquentation, malgré la légère hausse.
Sans surprise, c'est lors de la saison hivernale, entre décembre et février que les chiffres ont été les plus élevés, avec plus d'un million d'euros encaissés à chaque fois. Et de fait, le Département a aussi annoncé d'importants travaux à venir.
Des travaux à hauteur de 70 millions d'euros
Une nouvelle commande de trains a été faite, pour un budget de 60 millions d'euros. Un nouvel ensemble de 6 trains qui sera parti pour durer une grosse cinquantaine d'années. Des travaux de sécurité pour 400 000 euros sont aussi prévus car le Département a trouvé un "outil dans un sale état", selon Martial Saddier.
La passerelle Eiffel va être remplacée, dont les travaux devraient débuter au mois de juin pour une estimation de 2,2 millions d'euros. Enfin, la sous-station électrique, d'origine, "complètement cuite", va aussi être remplacée et rénovée pour un budget compris entre 5 et 7 millions d'euros. D'autant plus que les nouveaux trains rechargeront de l'électricité à la descente comme à Saint-Gervais.
En parlant de Saint-Gervais, les trains du Mont-Blanc seront utilisés pour faire un essai à Chamonix et vérifier le cahier des charges.
Malgré tous ces travaux, Martial Saddier a confirmé qu'aucune hausse de prix n'est prévue pour le moment : "Ce n'est pas notre truc."
