Cette audition s’inscrit dans le cadre de l’enquête sur la disparition de Cécile Vallin, survenue en 1997 à Saint-Jean-de-Maurienne, en Savoie. En septembre 2024, Monique Olivier avait été placée en garde à vue pendant près de dix heures dans ce dossier, avant d’obtenir en février dernier le statut intermédiaire de témoin assisté.
Le nom de Cécile Vallin avait déjà été évoqué lors du procès de Monique Olivier en 2023, consacré aux enlèvements d’Estelle Mouzin, Joanna Parrish et Marie-Angèle Domèce. Au cours de ce procès, une audition datant de 2005 avait été mentionnée, dans laquelle Monique Olivier déclarait que si Fourniret avait ramené la jeune fille à leur domicile, c’était dans le but de l’abuser sexuellement, la mettant ainsi en danger de mort.
Un mystère qui dure depuis près de 28 ans
Monique Olivier situait ces faits à la fin de l’année scolaire 1997. Or, Cécile Vallin avait disparu le 8 juin 1997, dans la région de Saint-Jean-de-Maurienne, non loin de l’endroit où Michel Fourniret résidait. La description fournie par Monique Olivier correspondait à une jeune fille blanche, aux cheveux clairs, âgée d’environ 16 à 18 ans, ce qui correspond au profil de Cécile Vallin.
Jonathan Oliver, le père de la disparue, mène depuis près de 28 ans un combat pour faire toute la lumière sur cette affaire. Son avocate, Caty Richard, avait demandé en février dernier que Monique Olivier soit interrogée par la juge Sabine Khéris, demande qui sera enfin satisfaite ce vendredi.
