Le ministère public genevois l’accuse d’avoir influencé la victime au point qu’elle arrête son traitement contre le diabète, ce qui aurait conduit à son décès. Selon l’accusation, l’homme aurait persuadé la septuagénaire qu’elle était guérie grâce à dieu. Convaincue, cette dernière aurait cessé ses injections d’insuline, arrêté de surveiller sa glycémie et refusé que son mari appelle une ambulance alors que son état se dégradait. Elle est décédée peu après.
Le procureur Pierre Bayenet a requis sept ans et demi de prison pour meurtre par dol éventuel, ainsi qu’une expulsion de dix ans. Il a souligné que l’accusé connaissait les risques liés au diabète, son propre père souffrant de cette maladie.
Le jugement sera rendu ce mardi 20 mai.









