Dans un entretien accordé à Le Monde et Radio France, l’élu divers écologiste a mis fin au suspense sur ses intentions. Sa décision, dit-il, relève d’"un choix personnel" mûrement réfléchi, notamment en raison de son âge. "Aujourd’hui j’ai 64 ans, et à la fin du prochain mandat j’en aurai 70. Est-ce que je veux continuer à faire de la politique à 70 ans ? Ma réponse est non."
Mais ce choix est aussi le fruit d’un mandat éprouvant, marqué par des crises successives : pandémie de Covid, attaque au couteau du 8 juin 2023, guerre en Ukraine et conséquences économiques, tensions au sein de sa majorité… Sans compter un climat de plus en plus tendu. "Je pense que la République ne protège pas assez ses élus", déplore-t-il.
Un bilan revendiqué
Malgré les difficultés, François Astorg assume pleinement son mandat. Il revendique notamment la transformation de l’espace public, la végétalisation de la ville et la mise en place de nouveaux plans de circulation.
"Quand on retire des voitures, certains râlent. Mais quelques mois plus tard, ce sont souvent ces mêmes personnes qui me disent : 'Merci Monsieur le Maire, ne revenez pas en arrière.'"
Selon lui, la circulation à Annecy aurait diminué de près de 10 % depuis la mise en place des nouvelles mesures.
Une volonté de continuité
S’il quitte la scène électorale, le maire entend toutefois rester engagé. "J’apporterai mon soutien à ceux qui porteront ce projet", affirme-t-il. Aucun successeur n’est encore désigné, mais il espère que le futur candidat poursuivra "le projet écologique et social" amorcé sous son mandat.
