Leur exigence est claire : comprendre les choix actuels et discuter de l’avenir de la station du Roc d’Enfer, dont la société d’économie mixte (SEM), sous procédure de sauvegarde, affiche une situation financière préoccupante.
Déficit de 645 000 euros
Le rapport de la chambre régionale des comptes, publié fin mars, a mis en lumière un déficit annuel moyen de plus de 136 000 euros entre 2019 et 2023, des capitaux propres devenus négatifs, et une dette qui s’alourdit d’année en année. En 2023, la SEM affichait un résultat de -582 518 euros, et la projection pour 2024 s’élève à -645 026 euros. Deux fois déjà, sa dissolution a été évitée de justesse grâce à des prorogations accordées par le tribunal de commerce de Thonon. Mais l’échéance approche, et la commune, actionnaire majoritaire à 85 %, n’a désormais plus le choix : il faudra recapitaliser.
Les habitants ont souligné qu'au-delà de l'aspect touristique, la ville a aussi besoin d'écoles et de services et de qualités. Aucune réunion publique n'est pour le moment prévu.