Le débat porte sur l’absence de consultation du public et les conséquences potentielles sur l’environnement, soulevant des interrogations inédites sur la transparence et la démocratie participative. L’audience a été l’occasion pour plusieurs associations environnementales et parlementaires de contester la procédure de décision française, estimant que l’organisation des Jeux pourrait avoir un impact lourd sur les territoires alpins déjà fragilisés par le changement climatique. Le comité onusien chargé d’examiner le respect de la Convention d’Aarhus (visant un accès à l'information et une démocratie environnementale) doit déterminer si les requêtes sont recevables.
À l’issue de l’audience, une soixantaine d’opposants se sont rassemblés sur la place des Nations à Genève pour manifester leur soutien. Les critiques mettent en avant la pression sur les Alpes, la gestion de la fréquentation touristique, l’artificialisation des territoires et les investissements colossaux nécessaires pour des infrastructures qui pourraient être obsolètes si la neige venait à manquer.
Le comité des Nations Unies doit rendre sa décision ce mercredi, qui déterminera la recevabilité de cette contestation inédite contre l’organisation des Jeux Olympiques dans les Alpes.









