Au 1er mai, la commune et l’intercommunalité avaient imposé cette nouvelle procédure aux propriétaires de logements loués de manière occasionnelle, dans le but d’encadrer plus strictement le marché locatif local. Désormais, les loueurs doivent non seulement enregistrer leur bien, mais parfois aussi obtenir une autorisation spécifique de changement d’usage, notamment si leur bien est destiné à la location de courte durée. Sans cela, impossible de publier une annonce sur des plateformes comme Airbnb ou Abritel.
Des propriétaires particuliers
L’objectif est double : limiter la spéculation immobilière et rééquilibrer le marché au profit des résidents permanents. La commune souhaite notamment freiner les achats de logements destinés exclusivement à la location touristique, qui participent à la raréfaction de l’offre accessible à l’année.
Cette première vague d’enregistrements livre également des données précieuses. La mairie peut désormais localiser les logements concernés, connaître leur surface, leur statut juridique ou encore le profil des propriétaires. Une grande majorité des biens sont détenus par des particuliers, souvent propriétaires d’un seul bien, ce qui pourrait guider les ajustements futurs du règlement local.









