Le sénateur de Haute-Savoie Cyril Pellevat fait part de son incompréhension après la décision du conseil d’état Genevois de mettre fin à l’accueil des enfants résidant en France voisine dans les établissements publics du canton de Genève à compter de la rentrée 2026.
Plus de 2000 élèves concernés en France voisine
Une décision qui appelle selon lui une réaction ferme et coordonnée des autorités françaises. A terme ce sont plus de 2000 élèves français qui seront directement touchés.
De lourdes répercussions pour la Haute-Savoie selon le sénateur
Le sénateur rappelle que les répercussions seront lourdes, entrainant une saturation des établissements scolaires de Haute-Savoie, des pressions financières accrues sur les communes frontalières, mais aussi un affaiblissement selon lui du climat de confiance entre partenaires historiques.
Communiqué de Cyril Pellevat, sénateur de Haute-Savoie
Le Conseil d’État genevois a récemment annoncé la fin progressive de l’accueil des enfants résidant en France voisine dans les établissements publics du canton, à compter de la rentrée 2026. Cette décision, prise sans concertation préalable, suscite une profonde inquiétude dans les territoires frontaliers et appelle une réaction ferme et coordonnée des autorités françaises.
En tant que sénateur de la Haute-Savoie, Cyril Pellevat exprime sa vive préoccupation face à cette initiative unilatérale, qui remet en cause l’esprit de coopération transfrontalière patiemment construit au fil des années. Il apporte son soutien plein et entier aux familles concernées — souvent composées de travailleurs frontaliers — pour qui cette décision représente un bouleversement majeur dans leur vie quotidienne.
À terme, plus de 2 000 élèves français seront directement touchés. Les répercussions seront lourdes : saturation des établissements scolaires en Haute-Savoie, pressions financières accrues sur les communes frontalières, et affaiblissement du climat de confiance entre partenaires historiques.
Dans un bassin de vie aussi étroitement interconnecté que le Genevois franco-suisse, les enjeux éducatifs ne peuvent être traités de manière isolée. Il est impératif de préserver un cadre scolaire stable, équitable et adapté aux réalités du terrain, de part et d’autre de la frontière. C’est une responsabilité partagée, au service de nos enfants et de l’avenir de la coopération transfrontalière.