Les syndicats CGT, FSU et Solidaires avaient appelé à faire de cette journée un temps de revendications, et non seulement un moment festif. Les principales préoccupations exprimées portaient sur l’opposition à la réforme des retraites, les critiques de la politique d’austérité, et la défense des services publics menacés par des suppressions de postes.
Dans les autres villes du département, environ 100 personnes se sont rassemblées à Annemasse lors d’un événement mêlant banderoles, concerts et stands syndicaux. À Thonon-les-Bains, une centaine de manifestants ont également répondu présents. À Passy, une trentaine de personnes ont honoré les travailleurs en déposant une gerbe devant une stèle commémorative, tandis qu’à Cluses, une cinquantaine de manifestants ont battu le pavé.
Une journée à "ne pas ternir"
La Fédération de Haute-Savoie a condamné avec fermeté les violences survenues à Paris, où des militants socialistes et le stand du Parti socialiste ont été pris pour cible par les Black blocs. Dans son communiqué, elle déclare qu’il est inacceptable que la violence vienne entacher une journée comme le 1er Mai, censée servir la cause des travailleuses et travailleurs. La Fédération a exprimé son soutien total aux élus et militants affectés.