C'est un nouveau rendez-vous devant la justice pour ce projet vieux de 12 ans auquel s'oppose notamment la Confédération paysanne de Haute-Savoie.
La Confédération paysanne dit non depuis le début
Cette zone artisanale et commerciale portée par la Communauté de communes doit accueillir notamment une pépinière d’entreprises. Mais un collectif citoyen s’y oppose aux côtés de l’ACPAT (l’Association de Concertation et de Proposition pour l'Aménagement et les Transports) ainsi que la Confédération paysanne. "Dans un territoire où la souveraineté alimentaire ne dépasse par les 1%, les terres agricoles ne peuvent plus être une variable d’ajustement" explique le syndicat agricole. "Dans notre région, soumise à une forte pression immobilière, il est important de préserver les zones naturelles existantes, refuges pour la biodiversité. La volonté des habitants de se tourner vers une alimentation de qualité et de proximité rend également indispensable de tout mettre en œuvre pour la préservation des terres agricoles, et d'aider à l'installation de jeunes agriculteurs qui ont de plus en plus de mal à trouver des terres exploitables" expliquent les opposants.
Une pétition en ligne a déjà dépassé les 2000 signatures sur change.org : https://www.change.org/p/communaut%C3%A9-de-communes-du-genevois-non-%C3%A0-l-%C3%A9coparc-du-genevois?recruiter=933200243&utm_source=share_petition&utm_medium=copylink&utm_campaign=share_petition&utm_term=share_petition
Un agroparc comme projet alternatif
La Confédération paysanne milite de son côté pour un projet d’agroparc sur place. Un projet qui permettrait selon le syndicat de :
- Créer de nouveaux emplois directs
- Produire une alimentation de qualité et développer l'autonomie alimentaire du territoire
- Permettre aux cantines scolaires de proposer des aliments locaux et savoureux
- Sauvegarder la biodiversité, notamment via la valorisation de la zone humide et des zones agroforestières
- Préserver des paysages précieux aux portes de l'agglomération
