Annemasse : l'affaire du Clos Greffier devant la justice

Annemasse : l'affaire du Clos Greffier devant la justice

L'affaire du fameux Clos Greffier à Annemasse est jugée cette semaine à Thonon.

Le Clos Greffier, c’est le nom de cette résidence d'Annemasse dont on a beaucoup parlé en fin d’année dernière. Des occupants s'étaient appropriés les lieux au Clos Fleury, en changeant les serrures et en y mettant des locataires.

Squat et agressions au Clos Fleury

Des logements avaient été squattés et leurs propriétaires spoliés. Ce sont d'ailleurs d'autres occupants de l'immeuble qui avaient illégalement mis en place ces "locataires". L’affaire avait aussi mis en évidence des pratiques violentes puisque ces mêmes personnes sont accusées de s'en être pris aux résidents. Ils avaient aussi mis en place des systèmes de surveillance vidéo et des restrictions d’accès. L’affaire devait être jugée en mars mais le procès a été reporté. Il s’ouvre ce mardi devant le tribunal de Thonon. 3 personnes sont sur le banc des accusés alors que 5 propriétaires du Clos Greffier ont été victimes de cette affaire.

Le maire d'Annemasse avait demandé une procédure rapidde

Le maire d'Annemasse, Christian Dupessey avait réagi en septembre dernier :

« Ces possibles manœuvres frauduleuses sont scandaleuses, qu’elles se déroulent au centre de notre ville ou partout ailleurs sur le territoire national. Nos agents de Police municipale sont intervenus à deux reprises ces derniers jours avec tout le professionnalisme dont ils font preuve à chaque fois. Ils ont mis un terme à deux agressions et un homme violent a été interpellé et remis à la Police nationale. Je tiens à féliciter le service de Police municipale, comme les autres services municipaux dont le service urbanisme, mobilisés dans le cadre de l’enquête du Parquet de Thonon les Bains. Il est maintenant impératif que cette enquête se déroule sereinement, sans obstruction et récupération politique. Je souhaite qu’elle puisse aller vite, dans l’intérêt de toutes les parties. Les solutions et les sanctions judiciaires pourront ainsi être appliquées le plus tôt possible. La Ville d’Annemasse en prendra toute sa part, en coordination étroite avec les services de l’Etat et le Parquet, dans les limites de ses compétences ».