Inquiétude autour de "l'austérité" économique de l'USMB

Inquiétude autour de "l'austérité" économique de l'USMB
Photo d'archives - Crédits : USMB

Les Ecologistes des Pays de Savoie dénoncent ce vendredi 12 avril l’austérité économique de l’Université Savoie Mont-Blanc.

C'est en particulier le déficit de 2,8 millions d’euros prévu pour 2024 qui inquiète les Ecologistes. D'après eux, il est causé par « les trop légères compensations du gouvernement face aux dépenses énergétiques et salariales accrues ». Un déficit qui aurait alors des conséquences directes pour l’USMB, comme une diminution de 30% du budget au service prévention et une baisse de 20% sur les acquisitions documentaires de la bibliothèque. Les Ecologistes saluent toutefois « l’effort de l’Université pour ne pas faire peser cette coupe sur ses salariés ». 

Les précisions des Ecologistes des Pays de Savoie :

Austérité à l’université, une pente glissante.

Dans une actualité nationale grevée par l’austérité imposée du gouvernement, l’Université Savoie Mont Blanc n’échappe pas au coup de rabot avec l’arrivée d’un budget rectificatif ce jeudi matin.

2,8 millions de déficit prévu pour 2024 : en tête les trop légères compensations du gouvernement face aux dépenses énergétiques et salariales accrues. Cet accompagnement douteux du gouvernement à l’endroit des universités nous questionne fortement au regard de la nécessité d’investir dans l’enseignement supérieur. Ce délaissement de l'exécutif a alors des impacts délétères clairs et concrets sur la vie des usagers de nos campus, personnels comme étudiants.

Diminution du budget au service prévention : -30%, la sécurité n’a-t-elle pas de prix ? C’est aussi 20% en moins sur les acquisitions documentaires de la Bibliothèque ou encore au global un gel de 10% du budget des différents services et composantes. Si nous saluons l’effort de l'USMB pour ne pas faire peser cette coupe sur les salariés de l’université, le constat est là : le service va se dégrader.

Alors que nous devrions investir dans nos universités pour garantir un travail rémunérateur, nous devrions aussi financer ce qui en est le cœur : la formation et la recherche pour satisfaire des demandes sociétales pressantes, alternatives aux PFAS, aux pesticides ou aux énergies fossiles par exemple.

Au-delà de la question du travail et des services, se pose celle de l’énergie : des dépenses conjoncturelles mais qui nous enjoignent encore à rénover thermiquement nos bâtiments.