"La situation n'est pas inquiétante à ce stade" selon les autorités qui suivent de près leur évolution. Elles rappellent que c’est une maladie infectieuse très contagieuse qui peut occasionner des complications graves, voire des décès.
Le canton de Genève rappelle par ailleurs que la vaccination est le seul moyen de se protéger contre l'infection. La recommandation chez les nourrissons et les enfants est de deux doses, effectuées à 9 puis 12 mois. Si cette vaccination n'a pas été effectuée, un rattrapage est recommandé pour les enfants, adolescents et adultes nés après 1963. Les personnes nées avant 1963 sont considérées comme immunes (car la rougeole était alors fréquente). "Il est également important que les femmes en âge de procréer soient immunisées avant leur grossesse ou après l’accouchement" précisent les autorités.
"La vaccination contre la rougeole permet de se protéger de la maladie durant toute la vie. Elle permet également de protéger les personnes de son entourage, qui pour des raisons médicales ou parce qu’elles sont trop jeunes, ne peuvent pas être vaccinées".
En Suisse, la couverture vaccinale contre la rougeole est encore jugée insuffisante (87% en moyenne, cible 95%). Elle est toutefois haute à Genève (95%), où la densité de population et la multiplicité des contacts amplifient le risque lorsqu'un cas survient. Des épidémies de rougeole surviennent régulièrement en Suisse, le dernier foyer genevois datant de 2019.