Genève : la passerelle du Mont-Blanc ne convainc pas tout le monde

Genève : la passerelle du Mont-Blanc ne convainc pas tout le monde

En tout cas pas l’association Actif-Trafic qui a fait ses propositions alternatives à ce projet ce lundi.

Le projet est dépassé selon le collectif qui ne souhaite pas une infrastructure supplémentaire. Il propose de laisser moins de place aux véhicules motorisés au profit d’une voie de bus et de plus d’espaces cyclables. Une manière de boucler ce fameux « U-lacustre » cyclable. De son côté la ville a lancé un crédit d’étude pour la construction d’une passerelle installée le long du pont du Mont-Blanc, côté Jet d’eau, à destination des mobilités douces. Si le projet est validé, la passerelle du Mont-Blanc pourrait voir le jour en 2027.

Plusieurs variantes sont proposées par l'association Actif Trafic :

- Une variante minimale qui supprime la voie TIM (transport individuel motorisé) en direction de Chantepoulet (sans toucher au U Lacustre - ceinture urbaine) et permet la création d’une piste cyclable bidirectionnelle côté amont qui bouclerait complètement le U lacustre cyclable jusqu'au Quai Gustave-Ador ainsi que d’une piste cyclable monodirectionnelle côté aval. 
- Une variante intermédiaire qui supprime une deuxième voie TIM et permet d’ajouter une voie bus (en site propre partagé avec les cycles) direction Eaux-Vives.
- Une variante optimale qui maintient une voie TIM dans chaque sens, des sites propres TPG dans chaque sens, des pistes cyclables confortables de chaque côté et des séparations végétales entre les espaces vélo/piéton et les voies TIM sur l’entier du U lacustre cyclable.

"L’évolution des charges de trafic montre une décrue continue du trafic motorisé depuis 1995 sur le pont du Mont-Blanc et un faible nombre de voitures transitant direction Chantepoulet: le projet alternatif - en particulier sa variante minimale - est non seulement réalisable mais il est l'option raisonnable par rapport à une passerelle qui pose de nombreux problèmes" selon le collectif.