Morgan Freeman accusé d'harcèlement sexuel

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Depuis le scan­dale Wein­stein, les accu­sa­tions d’agres­sion sexuelle contre les grands noms du cinéma n’en finissent plus de tomber. Aujourd'hui c’est au tour de Morgan Free­man d’être visé par les plaintes de nombreuses femmes. Dans une grande enquête, on dévoile les témoi­gnages de huit victimes mais aussi de huit témoins qui auraient assisté à un compor­te­ment déplacé de l’ac­teur.

On découvre ainsi ce qu'aurait fait subir Morgan Free­man à une jeune assis­tante de produc­tion sur le plateau de tour­nage du film Braquage à l'ancienne, en 2015. Entre commen­taires dépla­cés et gestes obscènes, cette personne s’est parti­cu­liè­re­ment attar­dée sur un inci­dent : « Il n’ar­rê­tait pas d’es­sayer de lever ma jupe en me deman­dant si je portais des sous-vête­ments. »

Ce tour­nage n’est pas le seul qui aurait vu les agis­se­ments malsains de Morgan Free­man. Une femme membre de l’équipe de produc­tion du film Insai­sis­sables en 2012 a raconté comment le comé­dien les aurait harce­lées, elle et son assis­tante, en faisant de nombreux commen­taires sur leurs corps : « Nous savions que s’il venait, il ne fallait pas porter des hauts qui montrent nos poitrines, ou des vête­ments qui dévoilent nos fesses, ce qui veut dire, ne rien porter de moulant. »

Les autres témoi­gnages rapportent toujours le même compor­te­ment du comé­dien, qui n’a jamais été dénoncé parce que ses victimes avaient peur pour leur emploi.

Cette scène avait été filmée par les camé­ras. Deux autres témoi­gnages font état d’agis­se­ments simi­laires de la part de Morgan Free­man. Après la publi­ca­tion de cet article à charge, l’ac­teur a décidé de publier un commu­niqué où il s’ex­cuse pour son compor­te­ment : « Quiconque me connaît ou a travaillé avec moi sait que je ne suis pas une personne qui veut inten­tion­nel­le­ment offen­ser ou faire sciem­ment en sorte que quelqu’un se sente mal à l’aise. Je m’ex­cuse auprès de tous ceux qui se sont sentis mal à l’aise ou non respec­tés. ce n’était jamais mon inten­tion. »