Les 123 000 frontaliers imposés à la source touchent 8 milliards de francs par an à Genève. Un chiffre qui illustre leur importance dans la région. Cet observatoire présente par ailleurs le frontalier type : il s’agit d’un homme de 41 ans qualifié et travaillant en Suisse depuis une dizaine d’années. La situation s’inverse en revanche depuis quelques années concernant leur CSP. Ils sont en majorité ouvriers ou employés et non plus cadres ou dirigeants comme lors des dernières études. Autre évolution : le temps de trajet pour aller travailler. Près d’un frontalier sur deux passe plus d’1h30 dans les transports chaque jour.